Installation et configuration des 4 châssis FX2s

Installation et configuration des 4 châssis FX2s

Il est maintenant temps de déballer les châssis reçus pour les installer dans l’armoire serveur. Pour rappel, deux châssis sont présents à Meudon et deux autres sont présents à Orléans. Afin de savoir combien d’IP il faut réserver dans l’IPAM, j’ai commencé par déballer les deux châssis et la baie de Meudon et observer la connectique présente sur chaque appareil. Une carte (A1, cf image ci-dessous) de 8 ports Gigabit Ethernet est présente sur chaque châssis, répartis en 4 groupes de deux ports par serveur. Il y aura donc au maximum 9 câbles Ethernet et 5 adresses IP par châssis. Le câble et l’adresse IP supplémentaires sont réservés au CMC (Chassis Management Controller, l’équivalent du DRAC pour le châssis). Celui-ci permet de gérer simultanément les 4 serveurs du châssis sans avoir à accéder au DRAC de chacun des serveurs.

Mapping Etehrnet du châssis – Nous n’avons pas physiquement la carte A2, mais le mappage existe tout de même. Les deux ports Ethernet non colorés permettent la connexion du CMC.

Après un rapide coup d’œil dans l’IPAM, j’ai pu déterminer plusieurs plages d’IP à attribuer à chaque châssis, pour Meudon et Orléans. Il me manquait par contre de la place sur le switch pour raccorder tous ces nouveaux câbles. Il y avait bien des ports libres, mais j’ai d’abord du changer la configuration de ces ports et déplacer certaines connexions existantes. L’enregistrement des connexions fait récemment m’a permis de me connecter au switch rapidement et de modifier la configuration en conséquence (le plus important étant l’attribution du VLAN).

J’ai du replacer les châssis dans leur carton après une tentative ratée de mise en armoire à Meudon. La profondeur des emplacements que nous avions réservés n’est pas assez grande et d’autres serveurs ont du êtres déplacés afin de libérer de nouveaux emplacements proches du switch fibre. Entre temps, je suis allé à Orléans pour effectuer la configuration des châssis. Faute de place le temps de la migration, ceux-ci seront posés sur une table dans la salle serveur plutôt que d’être installés dans l’armoire directement. Le premier châssis que j’ai branché était donc un de ceux d’Orléans.

J’ai suivi la documentation de Dell pour effectuer la configuration des CMC, ce qui a mené à un échec et à un conflit d’IP. Chaque CMC possède deux ports de connexion. Le premier port d’un des châssis est directement connecté au switch, alors que le deuxième port permet par défaut de mettre en pile les châssis en le raccordant directement au premier port d’un autre châssis.

Câblage des CMC – Le nuage est dans ce cas le switch des serveurs.

Ce que Dell n’a pas précisé dans sa documentation, c’est que cette mise en pile ne permet pas d’accéder à une interface unique pour tous les châssis. L’adresse IP par défaut des CMC (192.168.0.120) est donc présente sur chaque châssis et ils rentrent tous en conflit d’IP. Il m’a fallu un moment avant de comprendre ce qu’il se passait parce que sur l’ordinateur mis en place pour la configuration, je n’avais de problèmes qu’après certaines commandes. Une fois chaque châssis branché individuellement à l’ordinateur pour une assignation d’IP de CMC et de plage d’IP de DRAC, le mise en pile a fonctionné correctement. Le fait de brancher les châssis en chaîne a l’avantage de diminuer le nombre de câbles à raccorder au switch. Par contre, si un seul de ces câbles cesse de fonctionner, la connexion à un ou plusieurs châssis peut être perdue, ce qui ne serait pas le cas dans une connexion redondante (autre cas possible de configuration).

Serveur FC640 – Notre configuration contient des disques SSD de 400 Go en RAID 1

Une fois tout cela mis en place, j’ai pu passer à l’installation des systèmes d’exploitation. Etant revenu à Meudon, j’ai profité de l’option média virtuel des DRAC pour connecter l’image d’installation de chaque système sans avoir besoin d’être physiquement présent pour brancher une clé USB. Pendant l’installation des deux Windows Server, et des deux SUSE à Orléans, j’ai pu installer les deux châssis de Meudon dans leur armoire et les configurer de la même manière qu’à Orléans. Il m’a fallu une journée supplémentaire pour installer les systèmes d’exploitation de ces cinq serveurs. Les serveurs SUSE sont partitionnés selon une table établie précédemment avec Thomas (DevOps), et les serveurs Windows sont configurés pour occuper la totalité du disque. Nous allons profiter des 400 Go de SSD en RAID 1 (disques en miroir) pour installer des outils qu’il était impossible d’installer sur des disques plus petits (c’était donc pris sur le stockage de la baie directement). Cela concerne principalement les moteurs Oracle, qui pourront donc maintenant être directement dans le serveur, la base elle-même étant sur la baie.

En parlant de baies, ces dernières devront elles aussi être raccordées au switch des serveurs et avoir plusieurs IP. Il a donc fallu réserver deux plages supplémentaires d’IP pour les 5 connexions à venir par baie. Les baies seront ensuite raccordées par fibre directement aux nouveaux serveurs par un switch spécifique. Pour cela, des cartes PCIe sur les serveurs permettent d’avoir des ports fibres. Sur les châssis, ceux-ci sont mappés de la façon suivante :

Mapping des crates PCIe sur le châssis FX2s

Pour la baie, je ne devais que préparer le terrain, en vue de son installation et sa configuration. Un intervenant extérieur sera chargé de cette tâche pendant la deuxième partie du mois d’août, période pendant la quelle je serai absent. Mon stage est en effet terminé depuis hier soir, je découvrirai donc les avancées de ce projet à mon retour en alternance le 3 septembre.

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